JE L'AIMAIS - Anna Gavalda

Publié le par Tof

je-l-aimais.jpgRésumé de l'éditeur :

Parce que sa belle-fille est malheureuse, Pierre Dippel, soixante-cinq ans, décide de l’emmener à la campagne.

Parce qu’elle ne se nourrit plus, il décide de faire la cuisine.

Parce qu’elle n’arrête pas de pleurer, il va chercher du bon vin à la cave.

Et malgré tout ça, malgré le bordeaux et le bœuf carottes, elle continue de gémir, il décide d’aller se coucher.

Et puis finalement, non. Il revient. Il s’asseoit à côté d’elle et se met à parler. Pour la première fois, il parle. De lui. De sa vie. Ou plutôt de ce qu’il n’a pas vécu.

Cette histoire est donc la confession d’un homme dans une cuisine. ça n’a l’air de rien et pourtant, comme toujours avec Gavalda, tout est dit. Tout est là. Nos doutes, notre ironie et notre tendresse, le tapage de nos souvenirs et « la vie comme elle va »…

Editions : Le Dilettante - 224 pages

Ce que j'en pense : Ok, c'est le troisième livre de Gavalda que je mets sur mon blog en quelques semaines. Ok j'ai encensé jusque là Galvada. Ok Gavalda nous entraîne dans des petites histoires communes mais qui arrivent à nous troucher, nous émouvoir voire nous faire pleurer, sauf moi parce que je suis un mec et que si j'ai la larme à l'oeil c'est que je me suis mis le doigt dedans et là, c'est ce qui m'est arrivé et profondément.

JE ME SUIS FAIT CHIER avec ce bouquin. Moi qui d'habitude repousse le plus possible l'heure limite de l'extinction des feux pour lire un chapitre supplémentaire voire quelques pages, avec ce roman j'ai sans mal rejoint les bras de Morphée.

Cette histoire est navrante et sans intérêt. Nous rencontrons une fois de plus un homme bien, propre sur lui, qui a eu du succès dans ses affaires, du succès dans ses amours mais qui a été trop lâche pour vivre ses dernières. Que dire..... Tant pis pour toi abruti, tu as eu ta petite vie d'égoïste que tu méritais et point barre.

Entre nous j'ai du mal à larmoyer sur un mec qui rencontre sa maîtresse (plus jeune que lui) aux quatre coins de la planète dans de superbes hôtels.  C'est sûr c'est plus glamour que Maurice qui saute Ginette dans un Formule 1 d'une banlieue quelconque alors que Maurice et Ginette ont eux aussi le droit de batifoler.

En bref j'ai pas du tout aimé "Je l'aimais"  et j'espère que Galvada ne s'est pas galvauder dans d'autres romans aussi douteux parce que je n'aime pas rester sur une mauvais impression (ce qui est un comble pour un livre).

Sur ce bisou, j'ai un roti au four et de la soupe au feu.

Publié dans Livres

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